Comment devenir auto entrepreneur : le guide complet

Ah, devenir auto entrepreneur ! Qui n’a jamais rêvé de pouvoir travailler en toute autonomie, sans avoir quelqu’un qui lui donne des ordres ? Tu en rêves peut-être, et je peux facilement le comprendre !

Quand tu es salarié, on t’impose tes horaires, tes missions, ta tenue vestimentaire, parfois même tes périodes de vacances. Tu ne choisis pas non plus tes collègues. On connaît tous les tracas de la vie salariale classique.

On peut aussi se dire que ça vaut le coup : un CDI à 35 heures/semaine, ça fait bien vivre, c’est sécurisant… Dans certains cas, tu peux facilement garder le même poste durant 5, 10 ou 20 années de suite. Cependant, quand tu dois endurer une ambiance ou des conditions de travail difficiles, ou si tu n’as aucune perspective d’évolution de carrière, tu peux être tenté de changer de voie, et peut-être même de suivre la tienne.

Devenir auto entrepreneur est une des solutions. Tu deviens ton propre patron. Tu gères comme tu veux tes horaires, tes congés… Et selon ton activité et tes envies, tu peux même travailler à domicile, oui, depuis chez toi !

Certes, il ne faut pas oublier que tu dois aussi gérer ton chiffre d’affaires, tes taxes, et toute la partie administrative de ton entreprise. Être auto entrepreneur, ce n’est pas toujours que du plaisir, loin de là ! Mais si chaque matin, tu pouvais te lever en sachant que tu vas faire un travail que tu sais et que tu aimes faire, sans rendre de comptes à personne… Est-ce que ça ne vaut pas le coup de devenir auto entrepreneur ?

Si cette idée te tente, cet article te sera fort utile ! Tu y trouveras un condensé de tout ce qu’il faut savoir pour te lancer dans l’auto-entreprenariat, accompagné de quelques précieux conseils.

La définition de l’auto entrepreneur (ou micro entrepreneur)

Entrons dans le vif du sujet avec l’appellation de ce statut : micro entrepreneur. C’est juste un nouveau nom pour auto entrepreneur ! Il y a de quoi s’embrouiller entre les deux, surtout quand l’URSSAF, un organisme qui te permet de déclarer ce statut, parle encore d’auto entrepreneurs. Retiens simplement que les deux désignent la même chose, et que le terme d’auto entrepreneur est un peu plus populaire.

Un auto entrepreneur, c’est une personne physique qui crée ou possède une entreprise individuelle, c’est-à-dire une entreprise qu’il est seul à gérer. Cette personne peut effectuer une activité commerciale, libérale ou artisanale. Elle peut en faire son activité principale, ou une activité en complément d’un autre métier ou statut.

Voilà, dans la théorie, c’est aussi simple que ça ! Cependant, ce statut d’auto entrepreneur suit son propre régime fiscal et social, avec ses avantages et inconvénients.

Pourquoi devenir auto entrepreneur ?

Devenir auto entrepreneur ou micro entrepreneur présente pas mal d’atouts pour toi, que je vais te présenter sans plus tarder.

Vive la liberté !

Comme je l’ai dit en début d’article, il n’y aura qu’un seul patron dans ta micro-entreprise, et ce sera toi ! Plus d’ordres, plus de consignes, tu deviens ton propre patron.

De ce fait, tu décideras du montant de ton salaire, en fonction de ton chiffre d’affaires, de tes périodes de vacances et de tes horaires de boulot. Tu veux avoir tous tes week-ends, prendre une semaine de vacances pour Noël et Nouvel An, ne commencer à travailler qu’à partir de 10 heures du matin ? Tu peux, fais-toi plaisir !

devenir micro entrepreneur patron

Eh oui, quand tu seras devenu auto-entrepreneur, tu seras ton propre boss !

Moins de formalités administratives

Créer sa micro-entreprise, c’est facile. De nos jours, tu peux faire ça à distance et en ligne, sans même un coup de fil. Par exemple, pour les professions libérales, avec le site de l’URSSAF, tu peux créer ton dossier rapidement et gratuitement. Tu obtiendras aussi ton numéro de SIRET en moins d’un mois en général.

Tu devras certes déclarer régulièrement ton chiffre d’affaires, de façon mensuelle ou trimestrielle, mais tu pourras également le faire en ligne. L’URSSAF est tellement à la page qu’ils ont même leur propre application mobile, pour que tu puisses faire tes démarches depuis ton téléphone !

J’ai parlé de l’URSSAF, mais tu ne t’adresseras pas au même Centre de Formalités selon ton domaine d’activité. Si tu exerces une activité commerciale, tu devras prendre contact avec les Chambres de Commerce et d’Industrie. Et si tu es artisan, il faudra que tu contactes les Chambres des Métiers et de l’Artisanat.

Une comptabilité basique à tenir

Si tu es allergique aux chiffres et aux tableaux Excel, pas de panique ! Pour faire la comptabilité de ta micro-entreprise, tu dois simplement noter chaque jour les gains de ton entreprise et ses achats.

Dès que tu vends quelque chose, tu fais une facture que tu gardes, et qui te sert de justificatif. Quand tu achètes quelque chose de nécessaire pour le fonctionnement de ton entreprise, tu le notes également, et tu gardes aussi la facture.

Petite cerise sur le gâteau, dans la limite de certains plafonds spécifiques que j’indique plus bas, tu n’as pas à appliquer la TVA, donc tu n’as pas à l’inclure dans tes factures ! On parle du régime en franchise de TVA. Et dans tous les cas, tu échappes aussi au bilan comptable annuel, qui peut faire s’arracher les cheveux aux entreprises mal préparées.

Ça peut sembler peut-être un peu laborieux, mais c’est là tout ce que tu auras à faire pour avoir une comptabilité exemplaire, et réaliser tes déclarations de chiffre d’affaires en toute tranquillité. Crois-moi, c’est un faible prix à payer comparé à tous les avantages du micro-entreprenariat !

Tu en seras quitte pour quelques minutes d’administration quotidiennes, et un gros dossier à factures et déclarations dans un placard.

Des cotisations sociales simplifiées

Pour les cotisations sociales, elles sont très simples car basées uniquement sur un pourcentage de ton chiffre d’affaires. Ce pourcentage que tu paieras te permettra de valider des trimestres de retraite, et tu pourras aussi de te faire rembourser tes frais médicaux.

Ce pourcentage sera égal à 12,8 % ou 22 % de ton chiffre d’affaires, en fonction de ton secteur d’activité. Si tu es dans l’achat et la vente de marchandises, l’hébergement – hors location d’habitations meublées – ou la fourniture de denrées, le pourcentage sera de 12,8 %. Pour les autres prestations de service commerciales ou artisanales, ou une profession libérale, il sera de 22 %.

Sache que tu devras aussi cotiser à la formation professionnelle avec un petit pourcentage de ton chiffre d’affaires (entre 0,1 % et 0,3 %). Cette cotisation est appelée la CFP et elle te donnera accès au droit à la formation professionnelle.

Une imposition un peu plus tendre

Ton chiffre d’affaires sera certes soumis à l’impôt, mais tu bénéficieras d’un abattement dessus ! Cela veut dire qu’une certaine part de ton chiffre d’affaires ne sera pas imposée. Ce taux d’abattement varie de 34 % pour les activités non-commerciales, jusqu’à 71 % pour les activités d’achat et revente de marchandises.

Devenir auto entrepreneur, un coup d’essai qui te ne coûte presque rien

Dernier avantage de l’auto-entreprenariat, mais pas des moindres : tu peux tester ton projet facilement, avec une prise de risque minimale.

Tu n’as pas à avancer un capital pour créer ta micro-entreprise. Mieux encore, si tu ne gagnes rien (ce que je ne te souhaite pas évidemment), tu ne paieras aucune cotisation non plus !

Enfin, le statut d’auto entrepreneur pouvant être cumulé avec celui d’étudiant, de chercheur d’emploi, de salarié ou de retraité, tu peux te lancer tout en conservant ton statut actuel. Si tu échoues, tu ne te retrouves pas sans rien.

En somme, dans le pire des cas, tu auras juste perdu quelques dizaines d’euros dans les démarches de création d’entreprise.

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Tu aimes la couture ? Fais-en ton métier !

Les inconvénients du statut d’auto entrepreneur

Hélas, le statut d’auto entrepreneur n’est pas tout rose ! Aussi agréable qu’il puisse être, un travail en micro-entreprise reste un travail, avec son lot de petits risques et de tracas.

Des seuils rapidement atteints

Avec le statut d’auto entrepreneur, on ne bénéficie pas d’avantages indéfiniment. Si ton projet fonctionne bien, tu vas rapidement augmenter ton chiffre d’affaires… Et donc t’approcher dangereusement du plafond limite de ton statut.

Si tu dépasses le plafond, tu quitteras automatiquement le statut d’auto entrepreneur. En 2020, ce plafond est fixé à 176200 € pour les activités commerciales, et à 72600 € pour les prestations de service artisanales, commerciales, et les activités libérales.

Donc, en cas de réussite, il faudra fatalement que soit tu changes de statut, soit que tu freines ton chiffre d’affaires (quelle tristesse !) en limitant ton nombre de clients, par exemple.

Note aussi que la franchise de TVA est conditionnée à des plafonds spécifiques : 85800 € pour les activités commerciales et 34400 € pour les prestations de service et pour les activités libérales. Au-delà de ces plafonds, tu restes auto entrepreneur, mais tu devras gérer la TVA : la facturer, la reverser, mais aussi la récupérer sur tes achats professionnels.

Pas de récupération de la TVA

La contrepartie de facturer la TVA, pour une entreprise, c’est de pouvoir la récupérer sur tout ce qu’elle achète pour son fonctionnement. Hors, si tu es en-dessous des plafonds pour la franchise de TVA, tu ne factures pas la TVA sur tes ventes et prestations, mais tu la paieras sur tes achats. Et tu ne la récupèreras pas.

On parle tout de même d’une TVA qui est la plupart du temps à 20 %. Là où les autres entreprises peuvent récupérer un cinquième de ce qu’elles achètent, tu devras t’en passer. Entre ça et l’imposition de ton chiffre d’affaires, investir coûte cher en micro-entreprise !

Des charges non-déductibles

Une entreprise classique peut déduire ses charges de son chiffre d’affaires, et n’être imposée que sur ses gains. Si tu deviens auto entrepreneur, ce ne sera pas ton cas. En effet, même si tu bénéficies d’un abattement sur ton chiffre d’affaires, c’est lui qui est pris en compte pour tes impôts, et pas seulement tes bénéfices.

En pratique, si sur 15000 € de chiffres d’affaire imposé, tu en as utilisé 5000 € pour acheter du matériel pour ton entreprise, ces 5000 € seront imposés tout pareil. C’est quelque chose à prendre en compte dans ta trésorerie lorsque tu es auto entrepreneur.

Des trimestres de retraite pas automatiques

Malheureusement, il ne suffit pas de monter sa micro-entreprise et de faire quelques ventes pour valider des trimestres de retraite. Il faut réaliser un certain chiffre d’affaires pour valider des trimestres. Et si tu ne l’atteins pas, tu y perdras au moment de ta retraite.

En 2019, un auto entrepreneur devait gagner entre 9120 € et 20740 €, en fonction de son secteur d’activité, pour valider quatre trimestres de retraite. Attention, avec la réforme des retraites en cours, les règles et les montants risquent de changer.

L’auto entrepreneur est responsable en cas de problème

En tant que salarié, tu n’as peut-être pas toujours estimé ton patron. Mais s’il y avait un souci, c’était quand même lui qui en était légalement responsable.

Si tu es ton propre patron, tu es aussi responsable de tous les sinistres ou litiges qui pourraient se dérouler entre tes clients et toi-même. Et selon ton activité, un faux pas peut te coûter cher.

Imagine que tu es paysagiste indépendant, et qu’alors que tu coupes un arbre, il tombe sur la tête de ton client. Ce sera toi qui risqueras d’être attaqué en justice, et de devoir payer le préjudice physique, quitte à en perdre tous tes biens.

Tu devras donc faire très attention en fonction de l’activité que tu pratiques, souscrire une assurance, voire protéger tes biens par une déclaration d’insaisissabilité de ta résidence principale chez le notaire.

Fiscalité de la micro-entreprise

Comme nous l’avons vu plus haut, c’est ton chiffre d’affaires qui est soumis à l’imposition, après un abattement. Il existe donc le régime d’imposition spécial des micro-entreprises (sobrement nommé le régime de la micro-entreprise), dont tu peux bénéficier si tu ne dépasses pas le plafond correspondant à ton activité. Toutefois, tu peux décider d’opter pour le régime réel normal d’imposition, si celui-ci est plus avantageux pour toi.

Sache aussi que tu peux opter pour un autre système d’imposition, qui est le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Il consiste à te libérer de l’imposition classique par tranches, et à être imposé sous la forme d’un pourcentage de ton chiffre d’affaires. Dans ce cas, tu règles tes cotisations sociales avec ce même versement, de façon mensuelle ou trimestrielle. Le taux du versement libératoire est compris entre 1 et 2,2 % de ton chiffre d’affaires, dès le premier euro, en fonction de ton domaine d’activité.

Tu peux retrouver ici les conditions pour opter pour le versement libératoire. Selon ta situation, il y a des avantages et des inconvénients.

Les aides à la création de micro-entreprise en 2020

ACRE : aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise

L’une des aides les plus connues pour devenir micro entrepreneur, c’est l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise, l’ACRE, de son petit nom. Il s’agit d’une exonération partielle des cotisations sociales durant ta première année d’activité, qui a pour but de faciliter le lancement d’une micro-entreprise.

Depuis janvier 2020, l’exonération des charges sociales est de 50%, durant 4 trimestres. Après la première année de ta micro-entreprise, tu paieras 100% des charges. L’ACRE te permettra de te lancer « en douceur » et de vérifier et consolider la viabilité de ton entreprise, sans pour autant payer la totalité des charges. Tu trouveras tous les détails sur l’ACRE sur ce site gouvernemental.

Aide au retour à l’emploi

Cependant, tu peux aussi demander l’allocation d’aide au retour à l’emploi, alias l’ARE, ou encore l’allocation chômage, même si tu es auto entrepreneur. Il y a quelques conditions à cela, forcément, mais elles ne sont pas inatteignables. Il te faudra notamment rester inscrit à Pôle Emploi en tant que demandeur d’emploi, ce qui implique de chercher un emploi en parallèle de la création de ton entreprise.

Néanmoins, il ne faut pas trop rêver non plus : tu ne toucheras pas la totalité d’une allocation chômage si tu lances ta micro-entreprise, surtout si elle marche bien. Ton ARE sera calculée en fonction de ton salaire brut mensuel, et servira davantage de complément que de remplacement de salaire. Là encore, tu pourras en apprendre davantage sur le site du Ministère de l’Économie et des Finances.

ARCE : aide à la reprise ou à la création d’entreprise

Enfin, il existe également l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise, dite l’ARCE pour les intimes. Ça fait beaucoup d’acronymes, je sais ! 🙂 Cette aide te permet de recevoir un pourcentage de tes allocations chômage en guise de capital pour ta micro-entreprise.

Tu touches cette aide en deux fois : à la création de ton entreprise, et six mois après. Elle n’est pas cumulable avec l’ARE, bien sûr : on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre ! Cependant, tu peux avoir intérêt à demander l’ARCE en fonction de ta situation. Là encore, je te donne un petit lien qui t’en dira plus au sujet de l’ARCE.

En bref, ce ne sont pas les aides qui manquent pour devenir auto entrepreneur ! De plus, dans le cas de l’ACRE, à partir du moment où tu y es éligible, tu n’as même pas de démarches à faire pour en profiter.

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Si tu ne te sens pas trop travailler tout seul chez toi, trouve-toi un coworking !

Quelques conseils avant de se lancer pour bien démarrer en auto-entreprise

Tu l’as certainement déjà compris, devenir auto entrepreneur (ou micro entrepreneur), ce n’est pas une mince affaire ! Une petite liste de conseils ne sera donc pas de trop.

Construis un projet viable sur le papier

Je ne vais pas te mentir. Si tu décides de créer une boutique de t-shirts en poils de chameau du jour au lendemain, il y a de bonnes chances que ton activité n’ait pas beaucoup de succès.

D’une part, à moins d’une nouvelle mode inattendue, le poil de chameau ne sera jamais à la mode. D’autre part, il ne suffit pas de savoir quoi vendre pour lancer son entreprise.

Tout d’abord, tu dois déterminer pourquoi tu veux monter ce projet, et ce qu’il aura d’unique à proposer. Rien ne sert de créer une entreprise si elle n’apporte rien de plus que celles qui existent déjà ! Afin de jauger le milieu professionnel dans lequel tu souhaites te lancer, je te conseille fortement de faire une étude de marché.

Si l’estimation de tes forces, de tes faiblesses et de la pertinence de ton projet s’avère engageante, tu peux commencer à aller plus loin.

Estime ton budget sur les trois ans à venir

C’est ce qu’on appelle un plan de trésorerie : il s’agit de simuler tes gains et tes dépenses en tant qu’auto entrepreneur. Location de matériel, ventes, taxes, cotisations, crédits, charges… Tu dois tout prendre en compte.

Ça peut paraître pesant à faire, mais ça te permettra d’avoir une idée du chiffre d’affaires nécessaire pour que tu puisses faire du bénéfice, puis vivre de ta micro-entreprise si c’est ton souhait.

Organise-toi

Gérer son entreprise demande une organisation rigoureuse. Ça contraste un peu avec l’impression de liberté, mais avec le micro-entreprenariat, tu es seul à devoir affronter la concurrence, la paperasse, les pertes… et tes faiblesses.

N’avoir personne sur son dos pour nous mettre la pression peut pousser doucement à la procrastination ou l’inactivité partielle. Dans ces conditions, on peut vite se retrouver à mettre la clé sous la porte, ou à travailler en étant pressé par le temps.

L’autre problème est qu’il devient plus difficile de séparer vie personnelle et vie professionnelle. Tu peux te retrouver facilement à faire passer le personnel devant le professionnel, au détriment de ton chiffre d’affaires. Inversement, tu peux aussi finir par travailler sans cesse toute la semaine, au prix de ton moral et de ta vie sociale ou familiale.

Je te conseille donc de définir ton planning et tes règles avec rigueur, afin de ne pas travailler plus ou moins que nécessaire, et d’avoir des horaires fixes et cohérents.

Renseigne-toi et cherche de l’aide

Te renseigner, tu le fais déjà en lisant cet article. Mais il y a tellement plus de choses à savoir sur l’auto-entreprenariat ! Le savoir, c’est le pouvoir, et il est indispensable quand tu veux monter un projet professionnel aussi particulier que la micro-entreprise. Tu n’en sauras jamais trop sur les conseils et astuces pour devenir micro entrepreneur. De plus, le statut connaît régulièrement des évolutions, que tu te dois de connaître pour ne pas être pris au dépourvu.

Enfin, l’expérience et les conseils des autres te seront précieux pour te lancer. Contacte des auto entrepreneurs déjà en activité, des structures comme l’ADIE ou Pôle Emploi. Ceux-là seront à même de te donner des conseils ou de te guider dans ton projet.

Devenir auto entrepreneur pour avoir le contrôle

Maintenant, tu dois avoir assez d’éléments pour savoir si tu es prêt à franchir le pas et à créer ta micro-entreprise. Tu auras bien sûr des démarches à faire si tu veux te lancer dans cette voie. Mais une fois que tu seras installé, tu profiteras de nombreux atouts.

Si tu deviens auto entrepreneur, tu pourras choisir tes horaires, ta façon de travailler, et peut-être même travailler de chez toi, en fonction de ton activité. Tu auras ton avenir professionnel entre tes mains, et la satisfaction de faire quelque chose qui te plaît.

En revanche, si tu veux cotiser pour ta retraite, il te faudra un chiffre d’affaires minimal. Les charges et dépenses peuvent être élevées. Et si tu es (l’heureuse) victime de ton succès, tu ne pourras pas garder ce statut bien longtemps.

Certes, la micro-entreprise n’est pas forcément une fin en soi, et devenir auto entrepreneur pourrait n’être que la première étape. Si tu parviens à monter une entreprise à succès, la faire évoluer à travers un autre statut peut être positif, pour elle comme pour toi.

Tu as de nombreuses ressources et aides disponibles pour t’aider à te lancer. Si tu es épris de liberté et que tu as un projet professionnel qui te tient à cœur, la micro-entreprise est faite pour toi !

Crédits images : Pixabay

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