Où et comment placer son argent en 2020? Y a-t-il un meilleur placement financier? (+ une excellente infographie)

Placer son argent, cette préoccupation peut paraître secondaire à certains. Il est assez commun de penser qu’il faut d’abord avoir beaucoup d’argent avant de le placer. Et pourtant, selon la définition Larousse, placer c’est “mettre son argent en dépôt ou l’investir dans quelque chose de telle sorte qu’il rapporte.” Un placement est donc une notion plus large qu’un investissement, et le simple fait de déposer son salaire sur un compte bancaire, c’est le confier en dépôt à un tiers, et c’est par conséquent le placer. Alors, maintenant que nous réalisons que nous plaçons notre argent sans en avoir l’air, il résulte important de s’intéresser à cette question : quel est le meilleur placement financier?

Dans cet article, je vais inventorier et analyser les différents placements possibles, en insistant plus particulièrement sur les plus accessibles d’entre eux, les placements dans la banque et l’assurance. Je vais aussi vous donner quelques bons conseils pour bien placer son argent et mettre en garde sur quelques pièges à éviter.

Note de Nicolas du 7 décembre 2016: avec l’accord de Rémy, le rédacteur de cet article, j’ai rajouté en fin d’article une infographie que l’on m’a envoyée par email, très instructive.

Mais au fait, y a-t-il un meilleur placement financier ?

Pour être franc et peut-être un peu provocateur, le bon placement n’existe pas. Ou plutôt, le meilleur placement n’est vraiment le meilleur que pour une personne donnée, dans un contexte donné et pour un objectif donné. Alors, la première question à se poser avant de placer son argent, c’est : “Pourquoi je veux placer cette somme d’argent ? Quel est mon objectif ?”

Les objectifs possibles pour un placement financier sont divers et variés. Voici une liste non exhaustive :

  • sécurisation : mettre son argent en sécurité, en confier la garde à une banque
  • réserve : constituer une réserve d’argent dans laquelle on pourra puiser en cas de besoin imprévu
  • projet : constituer une réserve d’argent en vue de financer un projet précis (achat immobilier, achat d’un véhicule, travaux, voyage, études, etc.)
  • optimisation fiscale : tirer profit des possibles déductions fiscales
  • succession : préparer la transmission de patrimoine lors de son décès
  • augmentation des revenus financiers : générer un complément de revenus
  • retraite : constituer une réserve d’argent en vue de compléter ses futures allocations de retraite
  • philanthropie : mettre son argent à disposition de personnes ou organisations (lucratives ou non) qui poursuivent un but auquel on est sensible

Une fois qu’on aura défini quel est l’objectif principal (et éventuellement quelques objectifs secondaires) du placement financier envisagé, on pourra décider d’autres caractéristiques :

  • quantité d’argent à placer, en une fois ou à intervalles réguliers
  • horizon de placement : à quel moment souhaitera-t-on pouvoir disposer à nouveau de l’argent placé ?
  • niveau de risque accepté
  • rendement recherché

Comment placer son argent en 2020 via la banque et l’assurance

La banque est sans aucun doute notre premier intermédiaire pour placer notre argent. C’est là que nos revenus sont déposés chaque mois, certes sur un compte courant qui en général ne rapporte rien, ou à peine 3 cacahuètes. En tout cas, notre argent y est en sécurité.

Notre banque et notre compagnie d’assurance, nous connaissent bien, trop peut-être… Elles sont donc en mesure de nous conseiller. Dans certains cas, elles y sont même obligées : on parle de « devoir d’information et de conseil ». Surtout, elles offrent toute une panoplie de produits financiers qui sont autant de possibilités pour placer son argent. Je vais maintenant en détailler les caractéristiques que je vous laisse rapprocher du ou des objectifs de placement recherchés. Cette analyse est indispensable avant de décider de manière pertinente où déposer son argent.

Livrets et comptes d’épargne, la base

Après le compte courant, l’offre bancaire la plus commune est composée des livrets, ou plus généralement des comptes d’épargne. Le principal avantage de cette catégorie de placements est de conserver à tout moment la disponibilité des fonds. Ce sont aussi des placements totalement sécurisés, sans risques. L’inconvénient, en contrepartie, c’est un rendement faible, qualificatif à relativiser toutefois puisque l’inflation était nulle en 2015 et même légèrement négative sur les premiers mois de 2016.

Le livret A, le livret Bleu et le livret de développement durable (LDD) sont rémunérés à 0,75 % annuel. Les livrets A et Bleu sont plafonnés à 22 950 €, le LDD à 12 000 €.

Où placer son argent, peut etre sur un livret A ?

Le livret A, le livret préféré des français – même si il ne rapporte plus grand chose…

Le livret jeune, réservé aux 12 – 25 ans, est rémunéré à un taux minimum de 0,75 % annuel, chaque banque est libre de proposer un taux supérieur. Son plafond de dépôt à 1 600 € en limite fortement l’intérêt.

Le livret d’épargne populaire (LEP) est réservé aux personnes aux revenus modestes (maximum 19 255 € pour un quotient familial d’une part selon le barème 2016). Il est rémunéré au taux avantageux de 1,25 % annuel. Le plafond de dépôt est fixé à 7 700 €.

Pour tous ces livrets, les intérêts sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. Ils sont également très accessibles puisque le montant minimum est généralement entre 10 et 15 €.

Enfin, le compte épargne logement (CEL) est rémunéré au taux annuel de 0,50 %, auquel s’ajoute une prime de l’Etat si vous bénéficiez d’un prêt immobilier au terme de la période d’épargne. Les intérêts et la prime sont exonérés de l’impôt sur le revenu mais soumis aux prélèvements sociaux. De plus, selon la durée d’épargne et le cumul des intérêts générés, vous avez droit à un prêt immobilier plus ou moins important (maximum 23 000 €) pour un projet d’achat, construction ou travaux. Le montant minimum à verser sur le CEL est de 300 € et le plafond est à 15 300 €.

Comptes à terme (CAT), une alternative sans grand intérêt

A la différence des comptes d’épargne réglementés, les comptes à terme (ou dépôts à terme) sont des placements proposés par les banques sous forme de contrats engageant l’épargnant sur une durée déterminée à l’avance. Dans l’absolu, les fonds placés restent disponibles mais des pénalités seront souvent appliquées par la banque en cas de retrait avant la date prévue. Les taux d’intérêts sont généralement plus élevés que pour les livrets et, bien entendu, plus la durée de dépôt est longue, plus les taux sont élevés. Mais il faut prendre en compte que les intérêts perçus sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Plan épargne logement (PEL), pour un achat immobilier à moyen ou long terme

Le PEL, le meilleur placement financier?

Le PEL, le meilleur placement financier?

Avec le PEL, les choses commencent à devenir plus complexes mais pas moins intéressantes. Il s’agit encore d’un placement sans risque, mais l’argent est ici bloqué pendant plusieurs années. Plus encore, vous vous engagez à verser régulièrement une certaine somme, généralement 45 € par mois au minimum. Pendant les 4 premières années, tout retrait engendre la clôture du PEL, la perte partielle ou totale de la prime de l’Etat et des droits à prêt. Si la clôture a lieu pendant les 2 premières années, en plus de cela, les intérêts sont recalculés au taux beaucoup moins avantageux du CEL.

A l’ouverture du PEL, le versement initial minimum est de 225 €. Le plafond de dépôt du PEL est fixé à 61 200 €. Les droits à prêt immobilier (maximum 92 000 €) et la prime de l’Etat (jusqu’à 50 % du montant des intérêts acquis) sont accordés selon les mêmes principes que pour le CEL, mais en appliquant des barèmes différents. Le taux d’intérêt versé et le taux du prêt immobilier obtenu dans le cadre du PEL dépendent de la date d’ouverture du plan : la dernière révision de février 2016 a fixé la rémunération du PEL à 1,5 % et le taux du prêt éventuel à 2,7 %.

La durée maximale du PEL est de 15 ans mais vous ne pouvez effectuer des versements que pendant les 10 premières années. Enfin, les intérêts perçus sont soumis à prélèvements sociaux dès la première année, et à l’impôt sur le revenu à partir de la 13ème année.

Plan d’épargne en actions (PEA), pour des plus-values exonérées d’impôt

Parlons maintenant du PEA. Et à partir de là, quand on lit la réglementation, ça fait vraiment penser au fameux dicton « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Bon, pour ne pas surcharger la suite de cet article, je vais tenter de simplifier, sans rentrer dans toutes les particularités. Sachez tout de même qu’il existe 3 types de PEA : PEA bancaire, PEA assurance (à ne pas confondre avec l’assurance-vie toutefois) et PEA-PME. Les 2 premiers permettent d’investir jusqu’à 150 000 € sur le marché des actions européennes, soit directement, soit par l’intermédiaire d’OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières). Le troisième est dédié à l’investissement dans les PME (petites et moyennes entreprises), avec un plafond de 75 000 €. Il est possible de cumuler un PEA classique (bancaire ou assurance) et un PEA-PME, et donc de placer jusqu’à 225 000 € dans le cadre fiscal du PEA.

Car l’intérêt du PEA est bien entendu fiscal. Mais, pour en bénéficier au maximum, il faut patienter 8 ans entre l’ouverture du PEA (le premier versement) et le premier rachat. Après 8 ans donc, les gains enregistrés lors de rachat partiel ou total sont exonérés d’impôt. Ils restent toutefois soumis aux prélèvements sociaux. En cas de sortie du PEA sous forme de rente viagère, l’application des prélèvements sociaux bénéficie d’un abattement de 30 à 70 % selon l’âge du bénéficiaire. Attention, tout rachat partiel interdit d’opérer de nouveaux versements.

L’engagement sur la durée est fort quand on investit sur un PEA. En effet, tout rachat avant 8 ans entraîne la clôture totale du PEA : on est obligé de tout retirer d’un coup. Et ce n’est pas tout : si cette clôture à lieu avant 2 ans, les gains sont imposés à 22,5 % ; si elle a lieu entre 2 et 5 ans, ils sont imposés à 19 % ; après 5 ans, ils sont exonérés d’impôt. Comme souvent, il y a des exceptions : l’exonération d’impôt est maintenue même avant 5 ans en cas de décès du souscripteur ou de réinvestissement dans la création ou la reprise d’une entreprise. Dans tous les cas, les prélèvements sociaux s’appliquent.

Sachez aussi que presque toujours, des frais sont prélevés par la banque ou l’assureur, tant sur les transactions effectuées que sur l’encours placé.

En bref, le PEA est un contrat permettant de placer un capital sur le marché des actions (un marché souvent spéculatif et risqué, faut-il le rappeler ?) sous le régime de l’exonération fiscale des plus-values en échange d’un délai minimum de 5 ans avant d’effectuer un quelconque retrait.

Assurance-vie : placements variés, fiscalité allégée, succession simplifiée

Il y aurait beaucoup à écrire aussi pour présenter l’assurance-vie en détails. Cela pourrait même faire l’objet d’un article en soi, notamment pour bien comprendre le contrat et son fonctionnement. Pour faire court, comme son nom l’indique, avant d’être un placement, l’assurance-vie est un contrat d’assurance. Le dénouement du contrat peut se faire au profit de l’assuré, s’il est en vie à l’échéance prévue, ou bien au profit d’un ou plusieurs bénéficiaires désignés au contrat, en cas de décès de l’assuré avant cette même échéance. Si j’ajoute que le souscripteur et l’assuré ne sont pas forcément la même personne, vous voyez déjà qu’il y a de nombreuses parties prenantes au contrat : un assureur, un souscripteur, un assuré (qui est très souvent le souscripteur) et un ou plusieurs bénéficiaires.

Comment placer son argent grâce à l'assurance-vie?

Ce couple illustre probablement la moitié des plaquettes d’informations sur les assurances-vie.

Ceci étant dit, un contrat d’assurance-vie est aussi un bon réceptacle pour placer son argent sur une large gamme de produits financiers, qu’ils soient orientés sur les marchés monétaires, obligataires, actions, parfois sur l’immobilier (à travers des SCPI) ou un secteur économique particulier ou une zone géographique particulière, parfois répondant à des critères éthiques ou environnementaux, etc. Bref, il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs ! Cette diversité est offerte par les contrats multi-supports, sur lesquels vous pouvez choisir de verser tant sur des fonds en euros, dont la rémunération est relativement faible mais avec un taux minimum garanti, que sur des fonds en unités de compte qui représentent des OPCVM.

Il faut bien avoir conscience des frais qui s’appliquent au contrat : frais de dossier (forfaitaires, à la souscription, peu pratiqués), frais d’entrée (généralement un pourcentage prélevé sur chaque versement, parfois inexistant notamment chez les assureurs en ligne), frais d’arbitrage (pourcentage prélevé lorsque le souscripteur décide de transférer tout ou partie de l’encours d’un support d’investissement à un autre, parfois nul aussi chez les assureurs en ligne) et enfin frais de gestion (pourcentage prélevé sur l’encours pendant toute la durée du contrat).

Là encore, pour bénéficier à plein des avantages fiscaux, il faut patienter 8 ans après la souscription du contrat. Passé ce délai, les gains enregistrés lors d’un rachat partiel ou total sont exonérés d’impôt dans la limite annuelle de 4 600 € pour un célibataire, 9 200 € pour un couple, l’excédent est soumis au barème de l’impôt sur le revenu ou, si vous en faites la demande, à un prélèvement libératoire de 7,5 %. Avant 8 ans, les gains sont intégralement soumis au barème de l’impôt sur le revenu, avec également la possibilité d’opter pour un prélèvement libératoire de 35 % si le contrat date de moins de 4 ans, ou 15 % s’il a entre 4 et 8 ans d’existence.

Enfin, il y a aussi des circonstances exceptionnelles qui engendrent l’exonération d’impôt quelle que soit la durée du contrat : licenciement, liquidation judiciaire, retraite anticipée, invalidité de 2ème ou 3ème catégorie. Dans tous les cas, les prélèvements sociaux s’appliquent.

A la différence du PEA, un retrait partiel est possible à tout moment, même avant 8 ans, sans entraîner la clôture du contrat. Et en cas de besoin de liquidité, une alternative au rachat est possible : l’avance, un prêt consenti par l’assureur au taux d’intérêt prévu au contrat.

Je ne détaille pas ici les avantages fiscaux pour les bénéficiaires en cas de décès de l’assuré, mais sachez qu’ils sont largement exonérés des droits de succession.

Plan d’épargne retraite populaire (PERP) : la retraite par capitalisation

Le PERP a comme finalité la constitution d’une épargne reversée sous forme d’une rente viagère pendant la retraite de l’épargnant. L’épargne est donc en principe bloquée jusqu’à l’âge de la retraite. Là encore, il y a quelques exceptions : fin de droits aux allocations de chômage, incapacité, décès du conjoint, etc. En cas de décès du souscripteur, la rente viagère acquise peut être versée à son conjoint ou à tout autre bénéficiaire désigné dans le contrat, ou encore sous forme de rente éducation à ses enfants mineurs. Souscrire un PERP revient donc à souscrire un contrat d’assurance-vie présentant quelques particularités comme celles que je viens d’évoquer.

L’autre particularité est fiscale. Dans le cas du PERP, les avantages fiscaux se font sentir durant toute la phase d’épargne. En effet, chaque année, les sommes versées sur le PERP sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond global pour le foyer fiscal. Après le dénouement du contrat, la rente perçue est imposable selon le régime des pensions et retraites.

Pour le reste, le PERP hérite de nombreuses caractéristiques de l’assurance-vie : le souscripteur peut répartir son capital entre les différents supports d’investissement proposés (mais l’offre est moins large que sur l’assurance-vie classique) ; l’assureur prélève des frais ; un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès doivent être désignés ; etc.

Comment placer son argent autrement

Après avoir vu comment placer son argent sur les différents produits proposés par les banques et les compagnies d’assurance, voyons maintenant d’autres façons de faire, plus libres, plus personnelles.

La bourse, en direct, sans filet ni avantages fiscaux

Comme on a vu plus haut, le PEA, l’assurance-vie et le PERP permettent de placer en bourse à travers des OPCVM, des fonds gérés par des spécialistes et ayant chacun leur orientation spécifique. Les épargnants plus intrépides peuvent aussi placer leur argent directement en bourse via un simple compte-titres (qui permet également d’investir sur des OPCVM). Mais attention, ceci implique de s’intéresser de près aux marchés visés (actions, obligations, etc.), de se tenir informé chaque jour de l’actualité économique et financière, d’y dédier du temps, d’avoir le goût du risque porté personnellement, et de savoir gérer le stress, le stress déprimant quand ça baisse, mais aussi le stress grisant quand ça monte. Une alternative est de faire appel à un robot trader, comme par exemple les robots traders de LYSE Trading (l’un d’eux a eu une performance de plus de 124 % sur l’année 2018).

En comparaison avec le PEA, l’assurance-vie et le PERP, certes, le boursicoteur autonome subit généralement moins de frais de gestion, surtout s’il n’investit pas sur des OPCVM, mais il ne bénéficie pas d’exonération fiscale. La fiscalité sur les plus-values mobilières s’applique pleinement : les plus-values sont soumises au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après abattement de 50 % si les titres ont été détenus entre 2 et 8 ans, 65 % au-delà de 8 ans. Les prélèvements sociaux s’appliquent également.

Enfin, il paraît fortement déconseillé de placer toute son épargne en bourse. Il faut bien avoir en tête que ce type de placement est à considérer sur le long terme et accepter les pertes, potentielles ou effectives, sur le court terme. Le placement direct en bourse devrait donc être réservé non seulement à des connaisseurs impliqués et résistants au stress, mais aussi à ceux qui disposent d’un capital conséquent à placer, ce qui leur permet aussi de diversifier d’autant plus facilement.

L’investissement dans les PME et start-up, à quitte ou double

J’ai déjà parlé du PEA-PME qui permet d’investir dans les PME avec les avantages fiscaux du PEA. Il est aussi possible d’investir directement dans une PME, qu’elle soit start-up ou non, en bénéficiant d’une réduction d’impôt égale à 18 % de la somme investie, dans la limite toutefois de 50 000 € investis (et donc 9 000 € de réduction d’impôt). Nul besoin de dire que cet investissement doit être mûrement réfléchi : s’il est possible de gagner vraiment beaucoup à court ou moyen terme, notamment dans le cas d’une start-up, il faut accepter le risque de tout perdre.

L’or, valeur refuge ?

L’or, c’est tout l’inverse ! Le métal jaune est considéré depuis longtemps comme le bon vieux placement de père de famille. On n’est donc loin de la nouvelle économie ! Mais l’or reste une valeur refuge pour sécuriser son capital, relativement stable et, surtout, résistant aux crises économiques, financières et immobilières. Et puis, contrairement à ce que vous pensez peut-être, cet investissement n’est pas réservé aux riches.

Alors, si vous voulez savoir comment vous y prendre, je vous renvoie vers cet article qui vous explique notamment comment acheter de l’or.

L’immobilier sous toutes ses formes

Pour beaucoup d’entre nous, l’immobilier, c’est compliqué, c’est délicat, c’est sentimental presque… Oui, en effet, acheter une maison ou un appartement, que ce soit pour y vivre soi-même ou pour le louer, c’est un engagement conséquent : il faut mobiliser une somme d’argent importante, souvent avoir recours à des prêts, pouvoir assurer les inévitables travaux d’entretien, de maintenance et de réparations, veiller à ce qu’il ne se dégrade pas, etc. D’accord, Patrice, du blog Optimiser son budget, a déjà écrit ici à propos de 8 verrous qui nous bloquent vis-à-vis de l’investissement immobilier. En tout cas, il faut bien réfléchir avant de placer une grosse partie de son épargne dans un seul bien immobilier, c’est sûr !

L'investissement immobilier, un bon moyen de placer son argent

L’investissement immobilier, un calcul à faire

On peut aussi investir dans l’immobilier sans voir les choses en grand : Paul, du blog Serial Investisseur, a proposé ici 6 idées d’investissement immobilier pas chères et rentables. On peut aussi investir dans l’immobilier de façon indirecte, en achetant des parts de SCI (société civile immobilière), SCPI (société civile de placement immobilier), OPCI (organisme de placement collectif en immobilier) ou OPCVM orientés vers l’immobilier.

Enfin, de nombreux avantages fiscaux sont également à saisir pour diverses formes de placement immobilier, notamment en locatif. Dans ce domaine, les dispositifs se succèdent les uns aux autres au rythme des changements de ministres.

L’investissement immobilier vous fait probablement peur, mais sachez que beaucoup le considèrent comme le meilleur placement financier à long terme. Mais comme on a dit en introduction, cela dépend évidemment de vous.

Note de Nicolas: Je viens de suivre une excellente formation sur l’immobilier, que je vous présente dans cet article. Vous apprendrez à trouver la perle rare (oui, c’est possible), sans pour autant débourser un centime, et pourtant en ayant une rentabilité nette très élevée… et des rentrées d’argent tous les mois (oui, même avec le prêt).

Prêts consentis : soyez acteur du crowdfunding ou crédit participatif

La dernière forme de placement que j’évoque rapidement ici, c’est sans doute la plus innovante, suivant le mouvement de l’économie participative, comme pour les déplacements, le logement, la location de véhicules ou autres matériels, les « circuits courts » pour l’alimentation et bien d’autres exemples. Reportez-vous à l’article de Nicolas dédié aux prêts entre particuliers.

Sachez juste que Prêt d’Union est devenu Younited Credit en avril 2016, en vue d’un déploiement à l’international. Il reste le seul acteur de crowdfunding à avoir reçu l’agrément d’établissement de crédit, délivré par l’autorité de régulation. Revers de la médaille, pour investir sur l’un de ses 5 fonds qui se différencient par la longueur des crédits qu’ils financent et le niveau de risque des emprunteurs, il faut être considéré « investisseur professionnel », c’est-à-dire détenir un patrimoine financier d’au moins 500 000 €, être actif sur les marchés boursiers ou avoir travaillé au moins un an à un poste « qui vous permet de justifier une connaissance des placements financiers ».

Sinon, il vous reste le choix parmi d’autres acteurs comme par exemple Unilend, plateforme de financement participatif pour les PME qui vous permet de choisir vous-même les projets que vous souhaitez financer, de proposer un montant et un taux d’intérêt.

Où placer son argent en 2020? Quelques pièges à éviter…

Maintenant que je vous ai présenté de nombreux types de placements, qui paraissent tous plus intéressants les uns que les autres, ou presque, il est temps de vous avertir de certains pièges dans lesquels il est facile de tomber au moment de choisir où placer son argent.

Le premier piège est celui qui vous conduit à vous tromper de placement. Typiquement, c’est le talent marketing et l’effort commercial de votre banque ou de votre compagnie d’assurance qui va vous « vendre » un placement qui ne correspond pas à vos besoins, en vous faisant croire qu’il s’agit du meilleur placement financier disponible. Il vous faut réagir dans ce cas en retournant au début de cet article : définissez d’abord vos objectifs de placement, déduisez-en les caractéristiques recherchées et ensuite seulement, faites votre marché.

Pour choisir le meilleur placement, un des pièges est de rechercher celui qui offre le meilleur rendement. Ça part d’un bon sentiment mais ça conduit souvent à se fier aux performances passées. Cette tentation est particulièrement courante au moment de choisir des OPCVM. Hors, « les performances passées ne préjugent pas des performances futures », comme dit la mention imposée par l’AMF (autorité des marchés financiers). Prenez donc en compte toutes les caractéristiques du placement, toutes les informations disponibles, et ne donnez au passé que la valeur indicative et toute relative qui lui correspond.

Une autre erreur classique est de s’engager sur une durée ou un montant d’épargne trop importants. Cela peut avoir des conséquences lourdes sur le rendement final du placement si vous devez finalement retirer les fonds plus tôt que prévu. Enfin, un piège que l’on connaît tous mais qu’il est bon de rappeler : mettre tous ses œufs dans le même panier. Il faut absolument éviter de placer tout son capital sur un seul support censé offrir un rendement exceptionnel. Cela équivaut toujours à prendre un gros risque. Commencez plutôt par placer le capital que vous voulez garder disponible sur des supports plus liquides, moins rémunérateurs, puis l’excédent sur un ou plusieurs placements qui correspondent à vos objectifs.

… et quelques bons conseils

Avant de conclure, voici maintenant quelques conseils à suivre pour bien placer son argent.

D’abord, j’insiste, il est important de bien se renseigner sur les produits financiers disponibles parmi ceux qui répondent aux caractéristiques recherchées. Ensuite, avant de se décider pour un produit spécifique répondant au besoin du moment, il faut aussi réfléchir à votre stratégie à long terme.

Vous préférez peut-être avoir plusieurs banques et assureurs pour répondre au mieux aux différents besoins, en terme de placements mais aussi plus largement. Cette option permet de faire jouer la concurrence facilement au coup par coup. Elle peut toutefois compliquer la gestion à long terme, voire induire des coûts supplémentaires, de frais de tenue de compte ou de transfert de compte à compte par exemple.

A l’inverse, être fidèle à une seule banque et un seul assureur, cela permet sans doute de bénéficier d’un conseil plus global. Cela permet aussi de jouer sur l’effet de masse pour négocier des conditions privilégiées. Il est tout à fait possible d’obtenir des réductions de frais sur les transactions, en assurance-vie par exemple.

En parlant de frais, lisez bien les conditions tarifaires de votre banque ou de votre assureur, notamment pour les comptes-titres et les contrats PEA, PERP et assurance-vie. Et puis, je rajoute ici qu’il faut aussi bien se renseigner sur les frais prélevés par les OPCVM, en plus des frais prévus au contrat. Les variations d’une OPCVM à une autre peuvent être importantes et par conséquent orienter vos choix. Ces informations figurent obligatoirement sur la notice d’information visée par l’AMF, propre à chaque support d’investissement, et que la banque ou l’assureur doit tenir à votre disposition.

Aussi, renseignez-vous bien sur la réglementation, en consultant par exemple le site service-public.fr. De nombreuses informations données dans cet article sont liées à la réglementation française et peuvent évoluer : taux d’intérêt, seuils, plafonds, fiscalité, etc. De plus, pour ne pas surcharger l’article, j’ai volontairement résumé aux informations les plus utiles et pertinentes dans les cas les plus courants. Or certains détails peuvent faire la différence dans votre cas précis.

Enfin, tâchez d’anticiper. Certains placements jouissent d’avantages fiscaux sous condition de durée, comme on l’a vu plus haut. Si le seuil d’entrée et les engagements de versements ultérieurs ne sont pas trop contraignants, il peut être intéressant de souscrire au plus tôt, simplement pour prendre date et commencez à faire tourner le calendrier fiscal. C’est le cas, par exemple, pour l’assurance-vie et le PEA, qu’il est généralement possible de souscrire pour quelques dizaines d’euros seulement. Ne négligez toutefois pas le choix du produit, pensez à vos besoins futurs. Car si le produit souscrit par anticipation ne s’avère pas pertinent, vous voudrez en changer au moment de commencer véritablement à l’utiliser pour votre épargne, et vous perdrez donc l’ancienneté du contrat.

Infographie sur les placements et les investissements

La plateforme patrimoniale Via-Ap a créé cette super infographie qui vous permettra d’apprécier visuellement les différents types de placement et investissement. Assez impressionnante à vrai dire.

comment placer son argent avec cette infographie

Une belle infographie qui vous donnera plein d’idées et d’éléments pour mieux placer son argent

Vous pouvez retrouver l’infographie en meilleure qualité en cliquant ici.

Et maintenant, passez à l’action

Pour conclure, je vais me répéter une dernière fois : pour savoir comment placer son argent, il faut d’abord savoir pourquoi on veut le placer. Je vous invite donc dans un premier temps à réfléchir et à écrire le ou les objectifs que vous recherchez à travers votre épargne.

Dans un second temps, en face de chaque objectif, définissez des caractéristiques telles que le montant à atteindre, éventuellement à différentes échéances, la date à laquelle vous souhaiterez récupérer le capital, le niveau de risque accepté, la performance souhaitée, etc.

Ensuite, comparez la situation actuelle de votre épargne avec la cible que vous venez de décrire. Au vu des écarts, décidez des actions prioritaires à mettre en œuvre pour atteindre cette cible.

Enfin, pour chaque action, recherchez les informations disponibles et actualisées sur les produits offerts sur le marché et sur la réglementation, fiscale notamment, auprès de votre banque, de votre assureur, de la concurrence, sur internet, etc. Il ne vous restera plus qu’à choisir parmi les produits qui répondent le mieux à l’objectif de placement et aux caractéristiques que vous avez définies, et ainsi découvrir le meilleur placement financier pour vous.

Je vous souhaite de bons placements et une épargne globale qui vous aide à atteindre vos objectifs personnels.

Article écrit par Rémy Lasset. Merci à Recherche Immo, Poker Collectif, Capital, L’Express et Le Figaro pour les images de cet article.

19 Commentaires ... et vous?

  1. salut Nicolas, un bon résumé bien massif comme tu sais les faire. Effectivement l’investissement parfait n’existe pas, il est pas toujours facile d’immobiliser une partie de son épargne. Il faut vraiment diversifier et parfois accepter de prendre quelques risques les gains sont proportionnels aux risques en générale. Si on ne sort jamais de chez soi on risque pas de se faire écraser mais on risque de ne pas avoir d’opportunités non plus. Pour pouvoir diversifier il faut avoir conscience que l’épargne est indispensable et la base de tout.
    Merci pour la mention dans l’article 😉

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    • Salut Patrice, merci d’être passer par ici. Pour une fois, ce n’est pas moi mais un autre auteur, Rémy. Donc merci à lui! Tout le monde semble apprécier son article alors je ferais à nouveau appel à lui je pense 🙂
      Quant aux gains proportionnels aux risques, je sais pas. Parlons-en avec ceux qui ont investi en bourse juste avant le crash de 2008 🙂 Comme tu le sais je suis assez frileux sur tous ces sujets, mais c’est vrai que j’y pense de plus en plus.

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  2. Bonjour Nicolas,

    Bien résumé ton article, je pense que tu n’as rien oublié. C’est pas évident de résumé tous ces différents placements dans le même article. Chapeau !

    En tout cas, c’est amusant de voir la partie « IMMO » alors que je viens de sortir mon article aujourd’hui sur la « pierre-papier pour investir dans l’immobilier à moins de 1000€ ».
    J’y ai mis les « ETF immo » à part des OPCVM. Certes ce sont des OPCVM, mais un peu différent (gérés passivement et coté en continu). Du fait d’être en gestion passive, ils ont BEAUCOUP moins de frais que les OCPVM « classiques »

    J’ai aussi ma conclusion sur « quel est le meilleur produit ? » qui est la même que toi : le meilleur produit dépend des souhaits et projets de chacun.

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    • Merci Anthony, c’est Rémy (l’auteur de l’article) qu’il faut remercier! 🙂
      J’ai vu ton nouvel article, il faut que j’y jète un oeil plus en détail. Merci en tout cas d’être passé par ici, et au plaisir!

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  3. Meeeeerrrrci pour cet article Nico :). Moi personnellement je ne place pas du tout mon argent, si ce n’est dans mes propres sites. J’y connais rien du tout à ce sujet donc cet article est une très bonne source d’informations pour moi, il va beaucoup me servir je pense, je le recommanderai à mes visiteurs. À bientôt salut!

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    • Merci Tristan! Content que l’article t’ait plu, je voulais justement sortir un peu de mes articles habituels et j’ai donc demandé à Rémy, son auteur, d’aborder ce sujet. Il l’a visiblement très bien fait 🙂

      Moi oui je place un peu mon argent: PEL, fonds d’investissement, prêt aux particuliers… mais rien de folichon pour l’instant.

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      • Ah yes je n’avais même pas remarqué que tu n’étais pas l’auteur de cet article.. Faut dire qu’habituellement dans tes articles la dernière phrase en italique est principalement destinée à la source des images, j’ai depuis lontemps pris pour habitude de l’ignorer :p.

        En tout cas super article quand même, bravo à Rémy du coup ^^

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        • Merci Tristan, ça fait plaisir de voir que cet article te sera utile, et à beaucoup d’autres j’espère. Fais-en bon usage !

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  4. Super article récapitulatif! A noter que les produits bancaires ne rapportent quand même plus grand chose en ce moment (0.75% pour le livret A et 1.5% pour le PEL, c’est un peu la disette! :-P). Et qu’il existe des stratégies qui ne sont pas si risquées que cela pour la bourse et l’immobilier (avoir recours à l’emprunt pour financer un bien immobilier dans ce contexte de taux très bas est par exemple très intéressant : en empruntant 100% du prix du bien à la banque, on garde ses sous durement économisés bien au chaud sur son livret A, et on utilise uniquement l’argent de la banque pour investir (qui ne coute pas cher du tout en ce moment, de l’ordre de 2% à 25 ans en négociant, c’est quasiment gratuit d’emprunter!).

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    • Haha quasiment gratuit? 🙂
      Un prêt de 2% à 25%, de 150000 euros par exemple, combien coûte le prêt? C’est un peu ce qui me rebute dans les crédits immobiliers, c’est un véritable business pour les banques et ça met souvent l’acheteur dans des situations compliquées.

      Mais sinon, merci pour le commentaire 🙂

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      • Je t’ai fais le calcul approximatif sur un simulateur, pour 150K euros, le cout du prêt à 25 ans est d’environ 50K euros. Cela peut faire peur dit comme ça c’est sur (en mode « doux jésus, 1/4 du prix en plus!), je pensais comme toi au début mais il ne faut vraiment pas t’en effrayer parce que ce n’est pas toi qui va payer tout cela mais ton locataire! (je ne te dis pas ça sans connaitre j’ai moi même 2 apparts actuellement, j’avais fait une article qui expliquait rapidement les avantages de l’investissement en immo ici http://plus-riche.com/investir-immobilier-locatif).

        Vois les choses comme ça :
        Option 1 : tu n’investis pas, dans 20 ans tu as zéro appartement
        Option 2 : tu investis, tu laisses l’appartement loué, dans 20 ans le locataire a remboursé ton prêt de 150K euros à ta place (avec les intérêts) et tu es propriétaire d’un appartement qui ne t’a rien couté!

        Après il faut bien faire ses calculs et son montage c’est sur mais ce n’est pas si compliqué! (et je dis que c’est une opportunité historique parce que si le cout du crédit te semble cher aujourd’hui, dis toi que nos parents pouvaient emprunter à 4/5/6% au lieu de 2!)

        C’est un principe financier très utile : taux haut = bon rendement des placements. taux bas = pas de rendement mais emprunt très peu cher : levier quasi gratuit!

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        • Salut Pierre

          Merci pour ces précisions très utiles. Je suis en train de faire mon « éducation » de futur investisseur petit à petit, donc ce genre de commentaire m’aide beaucoup 😉

          Je vais aller faire un tour sur ton blog (j’ai essayé plus tît dans la journée mais il n’était pas accessible, là ça va mieux)

          Nicolas.

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          • Ah les saligauds, on paie son hébergeur tous les mois pour un blog inaccessible! 😛 . Content d’avoir pu aider en tous cas et merci pour ton commentaire 😉

  5. Bel article très complet! Bravo l’exercice n’était pas facile! Pour ma part j’ai commencé à investir des sommes assez importantes sur le crowdlending en prêtant aux entreprises.
    J’ai investi sur de nombreuses plateformes tel que Lendix, Unilend, Wiseed, lendopolis, credit.fr, Pretup, Bolden, Tridule, Prexem, Les entreprêteurs,…

    Dans le crowdlending c’est très important d’investir peu sur beaucoup d’entreprises. Il vaut mieux investir 20€ sur 100 entreprises que 1000€ dans 2 entreprises. En cas de défaut de paiement cela limite fortement les risques.

    Vu que le marché du crédit participatif est encore un peu jeune et donc avec un risque non négligeable j’ai donc non seulement diversifié mes prêts aux entreprises mais j’ai aussi diversifié les plateformes que j’utilise. Si cela intéresse certains j’ai a présent quelques mois d’utilisation de ces plateformes. Si elles ont un objectif commun,leur fonctionnement et leur niveau de service n’est pas du tout le même d’une plateforme à l’autre. Certaines vont même jusqu’à proposer des systèmes totalement automatisés qui prêt à votre place selon des critères que vous avez programmé à l’avance! A utiliser avec modération donc!

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    • Bonjour Patrick,

      Désolé pour la réponse tardive, j’étais en vacances.

      Je vois que tu as une expérience très intéressante sur le crowdlending, c’est génial. Pour ma part j’ai suivi l’un de tes conseils: investir de petites sommes sur beaucoup d’entreprises, mais pas l’autre: je n’utilise qu’une seule plateforme.

      Je te recontacterai peut-être pour te proposer de partager ton expérience avec toutes ces plateformes.

      Nicolas.

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  6. Bonjour,

    Et surtout, surtout… écoutez ce que disent les économistes, car ceux-ci sont unanimes dans leur diagnostics et prévoient un crash financier à plus ou moins long terme. Alors restez vigilants quant à vos placements financiers, l’état a prévu de s’en servir comme matelas, pour éponger notre dette souveraine… Chypre n’a été qu’un ballon d’essai !

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    • Wait and see comme ils disent… Après, bon, certains investisseurs avisés ont su conserver leurs placement malgré les précédents crashs. Et de toute faón il faut voir cela comme un placement sur le long terme.

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  7. Bonjour Nicolas
    Voici ma question : je viens d’hériter de 230.000 € que je compte mettre de côté comme complément de retraite. Ma retraite sera modeste, donc ce qui m’intéresserait c’est de placer sur un produit qui assure des dividendes intéressants et réguliers (trimestriels par exemple), il parait que les SCPI sont une bonne option, qu’en pensez vous?
    d’autre part, l’€ étant en petite forme, je suis intéressé par un placement en $ (il y a l’équivalent américain des SCPI, les EROI ? qui peuvent rapporter sans risques jusqu’à 10%?). Pour moi l’aspect fiscal est secondaire car il y a une certaine instabilité à ce niveau dans notre pays, la fiscalité changeant selon la couleur politique des gouvernements, ne pensez vous pas que j’ai raison?
    cordialement

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